L’éclairage public de demain : les citoyens au cœur des solutions

Parce que la lumière fait partie de la vie et de l’activité nocturne urbaine et rurale, les équipes de GreenAlp s’efforcent depuis toujours de proposer non seulement des solutions d’éclairages plus économes mais aussi plus engagées.

GreenAlp souhaite accompagner la transition avec toutes les parties prenantes du territoire c’est pourquoi le Défi CivicLab vous est proposé.

Nous attendons vos idées, votre vision, vos projets pour proposer une nouvelle manière de vivre l’éclairage public !

Quelques mots sur Grenoble CivicLab :

Basé sur une démarche de conception collaborative, Grenoble CivicLab vise à concevoir des outils numériques répondant aux besoins du territoire et aux enjeux de transition environnementale, économique et sociale. Les défis de Grenoble CivicLab sont liés à des besoins identifiés du territoire et porté par chaque partenaire, dont GreenAlp.

La co-conception est un processus d'innovation, impliquant les utilisateurs, les consommateurs ou les utilisateurs dans le développement de services ou de produits.

Grenoble CivicLab propose aux habitants de la métropole Grenobloise, aux entrepreneurs, aux étudiants et à toutes personnes souhaitant s’impliquer de participer en proposant ou en prenant part à un projet.

Durant plusieurs mois, la Turbine.coop et les partenaires de Grenoble CivicLab organiseront des ateliers (idéation, barcamp de projets, crashtest, etc.) en mettant à disposition des ressources.

Concevoir ensemble la transition énergétique :

Lux Led Lumen : le défi de GreenAlp pour cette version 3 de Grenoble CivicLab

Depuis les années 50, l’éclairage public s’est développé avec l’urbanisation et les besoins humains.

La lumière reflète l’image d’une ville et s’adapte à l’ambiance urbaine, sociale et festive. L’éclairage public est le résultat de notre vision, de notre société, de la ville et de son fonctionnement.

Tout en conservant un éclairage au plus près des besoins des habitants et des usagers de la ville il est nécessaire de faciliter et d’accélérer son évolution, afin de palier à l’urgence d’économie d’énergie, la sécurité des rues, tout en prenant en compte la protection de la biodiversité.

Ce pourquoi nous proposons le défi de Lux Led Lumen à Grenoble CivicLab, c’est le moment d’agiter vos idées afin de contribuer à l’émergence d’une nouvelle manière d’éclairer nos villes et de conjuguer points lumineux et nouveauté !! Avec comme leitmotiv : « innovation d’idées, les économies d’énergies et apaisement de la vie nocturne de chacun ». Le numérique permettra de mieux comprendre l'impact de l'éclairage, de l'adapter à une utilisation optimale, et pourquoi pas d'apporter des nouveaux outils à des aspects techniques et sociétaux.

Afin de vous aider à y voir plus clair sur nos activités nous partageons avec vous nos projets :

Depuis 150 ans, GreenAlp assure la maintenance et l’exploitation de l’éclairage public de 45 communes. GreenAlp, c’est 5 agences pour couvrir l’ensemble du territoire de la Drôme à la Savoie, 25 000 points lumineux et des équipes mobilisables pour répondre aux demandes urgentes.

Chaque jour, le département de développement des services réalise plusieurs activités, de l’éclairage public à la prestation de maintenance de postes d’électricité.

Nous accompagnons les communes, les conseillons et proposons des études pour améliorer le patrimoine en éclairant moins (mieux dans un objectif d’économie d’Energie) et en faisant des économies d’énergies. 

De plus, nous travaillons sur la diminution des nuisances lumineuses pour tous et la protection de la biodiversité mais aussi un meilleur confort, la gestion de l’ambiance lumineuse, la sécurité des zones éclairées et l’attractivité des lieux de vie.

Nos derniers projets :

GreenAlp et la Ville de Claix

Nous avons mené une expérimentation avec la ville de Claix afin d’éclairer efficacement les zones publiques tout en respectant la biodiversité.

D’après le Schéma Directeur d’Aménagement Lumière de Grenoble-Alpes Métropole à pour objectif de  baisser la consommation d’énergie de 60 % d’ici 2035 en supprimant les éclairages inutiles, en choisissant la technologie d’éclairage en fonction du contexte et en mettant en œuvre des zones d’extinction ou de gradation selon des critères d’horaires.

Nous avons utilisé la technologie LED « Signify » mise au point par Philips, , avec des  températures de couleur de lumière choisies en fonction des usages.

En d’autres termes, plus la température de couleur  est froide plus la zone est passante, à contrario, plus la température de couleur  est chaude et moins la zone est fréquentée. En adaptant ces filtres de couleurs, nous adaptons les longueurs d’ondes, ce qui est essentiel pour protéger la biodiversité.

GreenAlp et Pontcharra

En France, 75% des luminaires installés ont plus de 25 ans, ce qui les rendent technologiquement obsolètes et énergivores. Ce pourquoi la mairie de Pontcharra a demandé à GreenAlp de les aider à moderniser son éclairage public.

La rénovation de l’éclairage urbain à Pontcharra a porté sur le remplacement de 1320 luminaires par des technologies plus performantes.
En prenant en compte les règlementations, les fonctions de chaque lieu et les ambiances choisies, notre bureau d’étude a calculé et proposé des solutions performantes adaptées à la demande du client.

Le pari est réussi puisque la réduction des consommations d’énergies est conséquente : Pontcharra a affiché une réduction de 80%.

Témoignages :

Sous le regard croisé de 3 experts, Hervé Goulet, Charlotte Martin et Pascal Mairin, partagent leurs retours sur la maîtrise de l’éclairage public de demain.

• Quels sont les principaux enjeux de l’éclairage public ?

Nos trois experts sont d’accord pour dire que le volet environnemental est essentiel et pas que. La part de l’éclairage public dans la facture d’énergie pour une commune peut être très élevée ; nous apportons toute notre expertise et outils afin d’identifier les gisements d’économies et mettre en place des actions de rénovation. Le budget énergie peut être allégé, et en parallèle nous partageons aussi notre vision d’un éclairage plus durable et respectueux selon les besoins des usagers. Mais parfois nous avons des retours des habitants qui souhaiteraient plus ou moins d’éclairage. L’éclairage n’est pas un volet facile pour un élu, il n’y a pas systématiquement de consultation des électeurs.

Les enjeux d’une ville bien éclairée sont pour nous de :

• remplacer les éclairages anciens et énergivores
• prendre en compte les besoins en sécurité et confort des usagers
• adapter les équipements pour réduire l’impact sur la biodiversité
• évaluer régulièrement le service de l’éclairage public et se poser les questions : ai-je besoin de plus ou moins d’éclairage, quelle intensité, quelle couleur, puis-je éteindre ou réduire, suis-je en sécurité ou pas, suis-je satisfait de la politique d’éclairage public de ma ville et autres questions pour analyser au plus près les besoins.

L’enjeu principal de l’éclairage public est d’accompagner les communes dans la transition économique et écologique.

Il est essentiel aujourd’hui d’adapter la consommation : de moins consommer et de mieux consommer.

• Quelles sont les attentes de GreenAlp en participant au CivicLab ?

En proposant le défi LuxLedLumen, GreenAlp souhaite explorer l’efficacité et l’impact des décisions prises par les collectivités autour de l’éclairage public. La vision des citoyens est primordiale. En collaborant avec les différentes parties-prenantes, nous espérons ouvrir des discussions et créer le dialogue autour de la sobriété énergétique.

Hervé Goulet et Pascal Mairin souhaitent recentrer le défi sur les utilisateurs, ils cherchent à confronter les idées, aborder de nouveaux points de vue sur l’éclairage, apprendre de leurs expériences et de leurs attentes. 

Pour Charlotte Martin la sensibilisation est primordiale aussi : « Participer à Grenoble CivicLab permet de sensibiliser à l’éclairage public et privé. Nous aimons apporter de la pédagogie autour de l’éclairage qui parait technique pour certains. En créant du dialogue et des liens, cela permet de mieux comprendre ces informations, d’éclairer le grand public sur nos enjeux, de partager nos projets et de faire naitre de nouvelles idées. »

• D’après vous, quel est la place du numérique autour de cette problématique ? Pour vous quel est le lien avec les enjeux de l’éclairage public ?

Hervé Goulet est revenu sur le fait que le numérique fait partie de notre quotidien, et que l’éclairage des villes est un service public qui apporte aussi son lot de modernisation : « Le numérique peut permettre de simplifier la gestion des équipements : des services de pilotage à distance et de suivi des données de consommation existent déjà. Le numérique ouvre le champ du possible pour développer de nouveaux usages. Nous parlons souvent de smart city et pour nous le numérique est un outil qui doit servir la transition énergétique et le citoyen. Nous avons envie de voir émerger des services numériques qui place l’usager au centre pour voir apparaitre une nouvelle façon de penser le service d’éclairage public. »

Pascal Mairin met l’accent de son côté sur ce qui pourrait être envisagé autour de l’éclairage public : « Il existe déjà sur le marché de nouvelles technologies et de nouveaux services numériques, les objets connectés permettent plus d’interactions. Aujourd’hui, il est possible d’installer des équipements diverses et variés afin de créer un service annexe interconnecté avec l’éclairage public.

Des capteurs sont parfois posés sur les poteaux pour mesurer la pollution par exemple, et nous pourrions encore explorer d’autres services complémentaires : brancher un véhicule électrique sur une borne apposée au candélabre, ou permettre aux oiseaux de se poser pour les identifier, installer des outils numériques connectés permettant d’allumer ou pas sur son passage… »

• Quelle est la participation de l’éclairage public dans la transition énergétique ?

Pour nos trois experts, l’éclairage public est le premier investissement économiquement rentable qu’une collectivité peut faire. En optant pour un éclairage public doté d’un matériel performant, on réduit de 70 à 80% sa consommation, on divise par 4 la facture et on réduit les pollutions lumineuses et autres nuisances.